296 km/h, c'est le record mondial de vitesse sur un vélo ! Et vous, quelle vitesse maximale ou moyenne pouvez-vous atteindre ?
L’adrénaline de la vitesse à vélo, le vent dans les cheveux, le monde qui défile à toute allure… Ah, quelle sensation grisante ! Mais quelle vitesse pouvons-nous atteindre, assis sur notre selle, à la force de nos cuisses ? Cela dépend en fait de multiples facteurs : le type de vélo, l’effort déployé par le cycliste, le contexte… Vous voulez en savoir plus ? Alors explorons ensemble les limites de la vitesse à vélo !
Les différents types de vélos et leur influence sur la vitesse
Le premier élément à prendre en compte lorsque l’on s’intéresse à la vitesse d’un vélo est le type de vélo lui-même. En effet, tous les vélos ne sont pas égaux face à la vitesse, et certains modèles permettent d’atteindre des vitesses bien supérieures à d’autres :
- Le vélo de route : conçu pour la performance, ce type de vélo est idéal pour atteindre des vitesses élevées grâce à son poids léger et ses pneus fins.
- Le VTT : plus robuste et doté de pneus plus larges, il est destiné à affronter des terrains accidentés et offre donc une vitesse moindre que le vélo de route.
- Le vélo urbain : souvent moins performant que les deux précédents, il est adapté aux trajets quotidiens en ville et permet de se déplacer à des vitesses modérées.
- Le vélo électrique : grâce à son assistance électrique, il permet d’atteindre des vitesses plus élevées que les autres types de vélos sans fournir autant d’efforts.
Les facteurs humains et environnementaux influençant la vitesse
Outre le type de vélo, d’autres facteurs vont impacter la vitesse que l’on peut atteindre. Parmi ceux-ci :
La condition physique du cycliste
Il va sans dire qu’un cycliste entraîné et en bonne forme physique pourra pédaler plus vite qu’une personne sédentaire ou débutante. La puissance musculaire, l’endurance et la technique de pédalage sont autant de critères qui vont influencer la vitesse maximale et moyenne atteignable.
Le relief
Le contexte géographique est également un élément clef dans la détermination de la vitesse. Une route plate permettra d’atteindre une vitesse bien supérieure à celle obtenue en montée. À l’inverse, une descente augmentera considérablement la vitesse, mais la prudence est de mise pour ne pas mettre en danger le cycliste et les autres usagers de la route.
Les conditions météorologiques
Le vent, la pluie, la température… Toutes ces conditions climatiques peuvent également impacter la vitesse de déplacement à vélo. Un vent de face ralentira considérablement le cycliste, tandis qu’un vent arrière pourra lui donner un coup de pouce bienvenu. La pluie rend quant à elle les routes plus glissantes et moins adhérentes, ce qui peut obliger à réduire sa vitesse pour éviter les chutes.
La vitesse maximale : quelle est la limite ?
Si certains cyclistes amateurs peuvent atteindre des vitesses avoisinant les 50 km/h sur de courtes distances, cette performance est bien loin de celles réalisées par les professionnels. En effet, lors des sprints en compétition, il n’est pas rare de voir des coureurs dépasser les 70 km/h voire approcher les 80 km/h !
Sachez que le record du monde de vitesse à vélo est détenu par l’américaine Denise Mueller-Korenek qui atteint 296 km/h ! En Europe, le record est détenu depuis 2019 par Neil Campbell avec environ 280 km/h. Vous avez donc encore un peu de marge !
La vitesse moyenne : un indicateur plus réaliste
Plutôt que de se focaliser sur la vitesse maximale, il est plus intéressant d’évaluer la vitesse moyenne d’un cycliste. Celle-ci dépend bien sûr des différents facteurs évoqués précédemment (type de vélo, condition physique, environnement), mais elle permet d’avoir une idée plus réaliste de la performance au quotidien :
- Pour un cycliste débutant ou occasionnel, une vitesse moyenne de 15 à 20 km/h peut être envisagée.
- Les cyclistes réguliers et bien entraînés pourront quant à eux atteindre une vitesse moyenne de 25 à 30 km/h.
- Enfin, les professionnels et compétiteurs afficheront des vitesses moyennes supérieures à 35 km/h lors de leurs entraînements et courses.
Comment mesurer sa vitesse à vélo ?
Vous êtes prêt à pédaler plus vite, mais comment mesurer votre vitesse ? La vitesse se calcule avec une formule simple : distance parcourue divisée par le temps. Par exemple, si vous parcourez 20 km en une heure, votre vitesse est de 20 km/h. C’est simple comme bonjour !
Mais pour un suivi plus précis, optez pour un compteur de vitesse. Cet outil compact et facile à installer sur votre vélo vous donne en temps réel votre vitesse. Certaines versions plus avancées offrent même des statistiques sur votre vitesse moyenne, votre distance parcourue et bien plus encore. Et n’oublions pas les applications mobiles comme Strava ou Runtastic qui peuvent suivre votre vitesse et votre parcours grâce au GPS de votre smartphone. Elles peuvent aussi vous aider à suivre vos progrès, à fixer des objectifs et à vous défier vous-même.
Comment augmenter sa vitesse moyenne vélo ?
Améliorer sa vitesse moyenne à vélo, c’est un challenge à la portée de tous ! Voici quelques astuces pour vous aider à relever ce défi.
- Entraînement par intervalles : pour booster votre vitesse, rien de tel que l’entraînement par intervalles. Alternez entre des phases d’effort intense et des périodes de récupération plus calmes. Cela stimule votre endurance et améliore votre capacité à maintenir une vitesse élevée sur la durée.
- Aérodynamisme : la position du corps a un impact direct sur la vitesse. En vous plaçant de manière plus aérodynamique, vous réduisez la résistance de l’air. Penchez-vous légèrement en avant, gardez les coudes près du corps. Vous sentirez la différence !
- Choix des équipements : un vélo bien réglé et équipé de pneus adaptés à la route peut faire des merveilles. Investissez dans un bon matériel, faites régulièrement vérifier votre vélo par un professionnel.
- Technique de pédalage : un pédalage efficace et régulier permet de maintenir une bonne vitesse. Pensez à utiliser tout le cercle de pédalage et pas seulement la phase descendante.
Quel impact peut avoir la vitesse sur l’effort physique et les calories brûlées ?
La vitesse à vélo a un impact direct sur l’effort physique et la dépense calorique. Plus vous pédalez vite, plus vous brûlez de calories. Ceci est dû à la résistance de l’air qui augmente avec la vitesse. Par exemple, rouler à 20 km/h demande environ 30% d’effort en plus qu’à 15 km/h. Ainsi, augmenter sa vitesse n’est pas seulement gratifiant en termes de performance, c’est aussi un excellent moyen d’améliorer sa condition physique et de brûler des calories.
Attention toutefois à la réglementation et à la sécurité
Sur la route, la sécurité est primordiale ! Ne l’oubliez jamais, même si vous cherchez à augmenter votre vitesse. Voici quelques rappels importants :
- La vitesse maximale pour un vélo électrique est de 25 km/h en Europe. Au-delà, l’assistance électrique doit se désactiver.
- Respectez les limites de vitesse en vigueur, particulièrement en ville.
- Le port du casque est vivement recommandé. Il peut vous sauver la vie en cas d’accident. Des gants peuvent également vous aider à garder une bonne prise sur le guidon et des lumières sont indispensables pour être visible en cas de faible luminosité.
- Enfin, les cyclistes doivent respecter le code de la route tout comme les automobilistes. Feux de signalisation, panneaux de priorité, passages piétons… rien ne doit être négligé.
- Les différents types de vélos et leur influence sur la vitesse
- Les facteurs humains et environnementaux influençant la vitesse
- La condition physique du cycliste
- Le relief
- Les conditions météorologiques
- La vitesse maximale : quelle est la limite ?
- La vitesse moyenne : un indicateur plus réaliste
- Comment mesurer sa vitesse à vélo ?
- Comment augmenter sa vitesse moyenne vélo ?
- Quel impact peut avoir la vitesse sur l’effort physique et les calories brûlées ?
- Attention toutefois à la réglementation et à la sécurité