Trek mise sur le serpent pour son dernier chef-d’œuvre Project One

Trek Madone Serpentine
La peinture Serpentine débarque sur les Madone Gen 8 : un design envoûtant pour les amateurs de vélos d’exception.
Rouge profond, reflets dorés et écailles stylisées sur le tube horizontal. Trek ajoute une nouvelle création à sa collection Project One ICON avec Serpentine, une peinture inspirée par « l’une des créatures les plus mystérieuses au monde » et « ses racines profondément ancrées dans l’héritage chinois » nous dit la marque. Le rendu visuel est aussi surprenant que magnifique. Il mise sur la fluidité du motif et le contraste entre les brillances. Le serpent n’est pas ici une référence menaçante : c’est une invitation au mouvement, à l’élégance, à l’affirmation de soi.
Project One : sur-mesure, jusque dans les moindres détails
Cette nouvelle peinture est réservée aux Madone Gen 8 configurés via le programme de personnalisation Project One. Couleur, logos, transmission, roues, cockpit, longueur de manivelles, largeur de cintre… Tout ou presque peut être configuré autour des préférences du cycliste. On peut partir d’un cadre brut et composer soi-même ou choisir une finition signée par les designers de Trek, comme dans la collection ICON, qui regroupe « des motifs de première qualité avec des combinaisons de couleurs pleines de texture, de richesse et de caractère ». Dans tous les cas, la peinture est appliquée à la commande, puis le montage est réalisé à la main. Rien n’est standardisé.

Serpentine, ou comment sublimer un cadre déjà haut de gamme
Le choix du Madone génération 8 n’est pas anodin. Ce nouveau modèle fusionne les qualités de l’ancien Madone (profil aérodynamique) et de l’Émonda (cadre ultra léger). Résultat : un vélo ultra léger (7,3 kg), sans compromis, aussi rapide en plaine qu’efficace en montagne. Mais attention : dans Project One, seuls les Madone SLR sont configurables, pas les versions SL.
Le configurateur permet actuellement de personnaliser quatre modèles : le SLR 7 avec transmission Shimano Ultegra Di2, le SLR 7 AXS en SRAM Force eTap AXS, le SLR 9 en Dura-Ace Di2 et le SLR 9 AXS avec la transmission SRAM Red AXS.
Le prix d’entrée pour un Madone SLR 7 est de 8 999 euros. Et la peinture Serpentine ajoute 2 400 euros. Les autres motifs ICON commencent quant à eux à 1 800 euros. À ce niveau de finition, il ne s’agit plus seulement de personnalisation, mais d’une démarche esthétique forte. Le vélo devient un objet de design à part entière. Et ce surcoût, Trek l’assume comme partie intégrante de l’expérience Project One.

Une peinture qui ne passera pas inaperçue
Au final, Serpentine s’adresse aux cyclistes qui en veulent plus. Pas seulement en performance — le Madone Gen 8 est déjà une machine de course — mais en personnalité. Le motif capte la lumière, trouble la lecture du cadre et attire l’œil. Une peinture pensée non pas pour imiter un serpent, mais pour évoquer son mouvement. Dans un univers où les cadres noirs et les logos discrets sont devenus la norme, Trek prend le contrepied en assumant l’ornement. À condition d’y mettre le prix.
